Prévention et sensibilisation

  • Prévention et sensibilisation

    Violence intrafamiliales

    Violences conjugales, qui est concerné ?

    Les violences conjugales concernent les violences qui ont lieu dans une relation de couple, que celui-ci soit marié, pacsé, en union libre, que les conjoints soient encore en couple ou non.

    Elles concernent chaque année des femmes comme des hommes, quel que soit leur âge et leur catégorie socio-professionnelle.

     

     

     

    Quels sont les types de violences ?

     

    Les violences sont multiples. Elles peuvent être isolées ou associées :

     

    • Physiques : coups, brûlures, strangulation...
    • Verbales : insultes, cris, menaces...
    • Psychologiques : humiliations, isolement, chantage affectif, harcèlement...
    • Sexuelles : viol, agression sexuelle, incitation à la prostitution, voyeurisme, harcèlement sexuel...
    • Économiques : privation d’argent, contrôle des dépenses...

     

     

     

    Êtes-vous victime de violences conjugales ?


    Téléchargez le Violentomètre

    Créé en Amérique latine, le violentomètre a été repris et adapté en 2018 par l’Observatoire des violences envers les femmes du Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis, en partenariat avec l’Observatoire parisien de lutte contre les violences faites aux femmes et l’association En Avant Toute(s).

    Cet outil d’auto-évaluation, présenté sous forme de règle graduée, permet à travers 24 questions de repérer les comportements violents et de mesurer si la relation de couple est saine ou non.

    • En vert les cas où votre relation est saine.
    • En jaune et orange les cas où vous devez être vigilant·e car vous êtes déjà face à une situation violente.
    • En rouge les cas où vous êtes face à une situation dangereuse et où vous devez vous protéger et demander de l'aide.

     

    Le cycle des violences

     

     

    Quelles démarches effectuer ?

    La préparation au départ

    1. J’enregistre les numéros d’urgence
    2. J’efface mes historiques de navigation (https://arretonslesviolences.gouv.fr/comment-effacer-mes-traces)
    3. J’identifie les lieux ou les personnes pouvant m’accueillir en cas d’urgence
    4. J’établis un code de communication avec une personne de confiance afin de transmettre un message d’alerte, non détectable par l’auteur
    5. J’informe mes proches sur la conduite à tenir si je subis de nouvelles violences
    6. Je répertorie les différentes violences, sécurise mes documents sur la plateforme mémo de vie (https://memo-de-vie.org/)
    7. Je télécharge et m’enregistre sur la plateforme App-Elles – Application mobile gratuite destinées aux victimes et témoins de violences sexistes et sexuelles
    8. À tout moment, je peux me rapprocher du service social de mon lieu de résidence (CCAS/MSD) afin de me renseigner sur les démarches à entreprendre

     

    Le signalement

    Numéros et plateformes d’urgence, gratuits, anonyme. Disponibles 24h/24 et 7j/7

    • « Allô Enfance en danger » : 119
    • Je tchatte en temps réel sur la plateforme accessible en ligne : www.allo119.gouv.fr
    • Je me connecte sur la plateforme accessible en ligne : arretonslesviolences.gouv.fr
    • Je peux échanger avec des policiers ou des gendarmes qui peuvent déclencher des interventions en urgence.
    • Je signale en ligne :signalement-violences-sexuelles-sexistes.gouv.fr

     

    Je m’éloigne de mon conjoint violent

    Si l’auteur des violences n’est pas contraint de quitter le domicile conjugal, je peux effectuer une demande d’hébergement d’urgence.

    • Je contacte le 115 – Plateforme dédiée à l’hébergement d’urgence
    • Je me rapproche du travailleur social de mon lieu de résidence (CCAS ou MSD)

    Les CCAS et la Maison des Solidarités Départementales proposent un accueil, une écoute, un accompagnement social et diverses aides financières sollicitables en cas d’urgence.

    Pour les villes du littoral, Beausoleil, Roquebrune Cap Martin et Menton les CCAS peuvent proposer, en subsidiarité du 115, des mises à l’abri en urgence 7j/7 et 24h/24.

     

    Aide au déménagement

    - Association « Une voix pour elle » - 16 rue de l’Ancien Palais de Justice 06130 GRASSE – 07 68 91 92 40 – Aide matérielle et logistique pour femmes et enfant victimes de violences conjugales.

    La loi du 28 février 2023 créée l’aide universelle d’urgence pour les victimes de violences conjugales. Cette aide se matérialise sous la forme d’un don ou d’un prêt sans intérêt afin de venir en soutien aux victimes désireuses de quitter le domicile conjugal (entrée en vigueur au plus tard le 30/11/2023).

     

    Je fais constater médicalement ma situation

    • Vous pouvez être amené à rencontrer divers professionnels du champ médical (médecin généraliste, médecins urgentistes, médecins légistes, psychologues, infirmiers…) (supprimer cette phrase)
    • Je me rapproche de mon médecin de ville afin de faire établir un certificat médical initial attestant le contexte des violences subies
    • Qu’il s’agisse de violences physiques, psychologiques ou sexuelles, je prends rendez-vous à l’Unité Médico judiciaire (UMJ) de Nice afin de faire évaluer la possibilité d’établissement d’un certificat mentionnant l’Incapacité Totale de Travail (ITT). Ce document constituera un élément utile en cas de procédure judiciaire.

     

    L'enfant, une victime à part entière

    Depuis le décret du 23 novembre 2021, l’enfant ayant subi ou été témoin de violences conjugales est reconnu comme victime à part entière.


    L’enfant victime/co-victime de violences conjugales c’est quoi ?
    Il s’agit d’un enfant exposé, témoin et ou victime de violences survenues au sein du couple parental.


    Des accompagnements spécifiques :

    • Service des urgences pédiatriques de l’Hôpital Lenval

    57, avenue de la Californie - 06200 Nice

    Tél. : 04 92 03 03 92

     

    • Services du Département Maisons des solidarités Départementales et Protection maternelle et infantile

    4 rue Victor Hugo - 06500 Menton

    Tél. : 04 89 04 30 20 / 04 93 57 18 73

     

    • Centre médico pédagogique pour enfant et adolescents (CMPP)

    40, rue Partourneaux - 06500 Menton

    Tél. : 04 93 57 18 73

     

    En fonction des circonstances, possibilité pour le mineur de se constituer partie civile avec au besoin l’assistance d’un administrateur ad hoc.

     

     

     

    Je suis témoin, j'ai aussi un rôle à jouer

     

     

    En cas de faits graves constatés :

     

     

    • Je peux contacter les numéros d’urgence

     

    • Me rapprocher du service social de mon lieu de résidence

     

    • Signaler la situation au service social de mon lieu de résidence, la Police ou la gendarmerie ou directement auprès du Procureur de la République

     

     

     

     

    Qui contacter ?

    Des professionnels du Centre Communal d’Action Sociale qui travaillent en réseau avec les services de police et de gendarmerie, les structures du département et les associations, vous accueillent, vous écoutent et vous orientent.

     

    CCAS
    2 avenue de la Lodola
    Tel. 04 93 28 18 92 - accueil@ccasrcm.fr
    Du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 et 13h30 à 16h30

     

    Téléchargez le guide d'accompagnement des victimes et témoins de violences intrafamiliales

    Prévention et sensibilisation

    Sensibiliser pour mieux dépister

    Les dépistages visent à détecter le plus précocement des maladies aux conséquences mortelles évitables telles que le cancer du sein, du col de l’utérus ou du colon.

    Partenaire de votre santé, le CCAS, en collaboration avec le CRCDC (centre régional de coordination des cancers) et la ligue contre le cancer, propose des actions de sensibilisation à intervalle régulier.

    Prévention et sensibilisation

    Prévenir le risque suicidaire

    Un réseau territorial de sentinelles intervient le plus en amont possible dans la prévention du suicide. Il regroupe une centaine d’acteurs, d’agents formés au contact de la population, aux professionnels de santé formés par le Comité Départemental d’Éducation pour la Santé (CODES 06). Ce maillage territorial indispensable permet à ces médiateurs santé, désarmés face au comportement suicidaire, accrus suite aux contre coups de la crise sanitaire liée au Covid-19, de repérer et de réagir face à des personnes en souffrance.

    Autre point fort de cette initiative, le dispositif partenarial instauré, fin 2018, dans le cadre du Contrat Local de Santé Mentale (CLSM) par une convention tripartite avec le secteur psychiatrique de l’Association Hospitalière Sainte Marie (AHSM) et l’ARS PACA. C’est sur la base de cette volonté commune de partenariat que ce Conseil Local de Santé Mentale a été créé sur la commune. D’autres structures de ce type existent déjà dans le département, notre CLSM sera le 1er de l’est du département.

    Pourquoi et à quoi va servir un CLSM sur le territoire de Roquebrune

    Cette instance, que représente le CLSM, a pour principal objectif de favoriser l’intégration du champ de la santé mentale dans les différentes politiques publiques menées au niveau local. L’ambition portée par cette démarche est de faire de ce conseil un espace de concertation et de coordination entre la ville représentée par son CCAS, le secteur psychiatrique du Centre Hospitalier Sainte Marie, les associations d’usagers et tous les acteurs locaux concernés,… afin de mettre en œuvre les politiques locales de santé mentale, est adaptées aux besoins dans le des politiques nationales. (Rappel du cadre réglementaire d’un CLSM). Il convient de rappeler en effet que la constitution des Conseils Locaux en Santé Mentale (CLSM) s’inscrit dans le cadre réglementaire incitatif du plan de santé mentale 2005-2008, renforcé par le plan de la psychiatrie et santé mentale 2011- 2015 paru en février 2012, qui fait référence aux Conseils Locaux en Santé Mentale pour prévenir et réduire les risques de ruptures selon les publics et les territoires.

    Les missions générales d’un CLSM sont les suivantes :

    • Etablir un diagnostic local afin de déterminer les besoins et les publics, connaître
      les ressources locales et définir les axes de travail prioritaires,
    • Mettre en place un plan d’actions afin d’améliorer l’accès à la prévention et aux soins et, en particulier, le repérage des troubles psychiques pour une prise en charge précoce et adaptée, de favoriser l’inclusion sociale des usagers, de lutter contre la stigmatisation des personnes souffrant de troubles psychiques, et de développer l’éducation et la promotion en santé mentale,
    • Animer, développer et conforter les partenariats nécessaires entre les acteurs
      concernés,
    • Améliorer les pratiques professionnelles, valoriser les bonnes pratiques.
    • Faciliter la participation des usagers et de leurs aidants.

    Comment fonctionne ce Conseil Local de Santé Mentale

    Le portage administratif et opérationnel de ce Conseil est assuré par la Ville via son CCAS. Il comprend les instances de gouvernances habituelles (Comité de Pilotage, comité technique) mais le plus important sera la mise en place de groupes de travail auxquels l’ensemble des partenaires concernés pourront participer.
    L’objectif de ces groupes de travail est de faire des propositions d’actions qui visent à améliorer l’accès à la prévention et aux soins, de favoriser l’inclusion sociale des usagers, de lutter contre la stigmatisation des personnes souffrant de troubles psychiques… Pour Roquebrune-Cap-Martin, nous avons fait le choix de mettre en place une cellule de coordination autour de situations individuelles complexes visant à construire une analyse partagée entre les professionnels de la santé mentale en vue d’une résolution des cas complexes. Cette cellule interviendra bien entendu dans le respect des règles de confidentialité et du secret professionnel.

    Une cellule d’étude dédiée aux cas complexes

    Le Conseil Local de Santé Mentale de Roquebrune-Cap-Martin a souhaité mettre en place une cellule de coordination autour de situations individuelles psychosociales complexes. L’objectif étant de dénouer les situations médico-sociales complexes en intervenant le plus en amont possible pour une prise en charge globale de la personne. Des règles déontologiques ont été établies afin d’assurer l’équilibre entre l’échange des informations nécessaires, le respect du secret professionnel ainsi que le respect des personnes et, en particulier, la recherche de leur adhésion aux mesures les concernant.

    La saisine de la Cellule est réservée à tous les professionnels de la santé mentale, aux usagers eux-mêmes et à leur famille ou entourage proche. Elle se fait par téléphone auprès du coordonnateur du CLSM au niveau du CCAS qui proposera à la personne soit de l’orienter vers d’autres interlocuteurs ou dispositifs existants car la situation n’entre pas dans le cadre de la Cellule, soit de l’accompagner en vue d’une prise en charge ultérieure dans le cas où la situation demanderait à être clarifiée, soit de traiter la situation en élaborant avec l’interlocuteur la liste des intervenants et ainsi permettre une étude de la situation par la cellule de veille. Dans tous les cas, une solution sera proposée.

    Vous êtes un professionnel et souhaitez intégrer le réseau de sentinelles, contactez le CCAS aux 04 93 28 18 92 ou par mail : accueil@ccasrcm.fr